
La psychonutrition ça sert à quoi ?
Ça sert à équilibrer son alimentation pour se sentir bien !
- pour rééquilibrer son poids durablement
- pour rééquilibrer la chimie de son cerveau
- et rééquilibrer le fonctionnement hormonal
La psychonutrition fait donc référence à l’ensemble des approches visant à modifier le comportement alimentaire pour mieux fonctionner. C’est une réforme alimentaire. Elle intègre les besoins en nutriments, la chrononutrition et les aspects psychologiques autour de l’alimentation.
Les besoins en nutriments

Un bon équilibre nutritionnel c’est aussi de la psychonutrition ! En effet, cet équilibre est indispensable pour un fonctionnement optimum du corps et du cerveau. Au-delà des apports en nutriments énergétiques (protéines, glucides et lipides), bien des aspects devront être pris en compte. Par exemple l’intérêt des minéraux, des phyto-nutriments et autres nutriments non énergétiques. Mais aussi l’équilibre en acides gras. Savez-vous reconnaître les différents acides gras et en consommez-vous suffisamment ? Cette balance est indispensable à l’équilibre hormonal et émotionnel. Et pourtant elle est trop souvent négligée.
L’équilibre nutritionnel est la clé d’une alimentation bénéfique pour le corps et le cerneau. On parle aussi d’alimentation anti-inflammatoire. J’y suis très attachée. En effet on connaît aujourd’hui l’impact de l’alimentation anti-inflammatoire sur les troubles métaboliques, mais aussi dépressifs. Dès lors que l’on adopte cette façon de s’alimenter, conforme aux besoins physiologiques, on obtient des améliorations sur certaines pathologies.
Les termes de neuro-nutrition ou de psycho-neuro-nutrition sont parfois employés pour parler de la nutrition qui vise à optimiser le fonctionnement du cerveau.
Rééquilibrer l’alimentation ne suffit pas toujours. Le recours à la micronutrition sera parfois indispensable pour combler des carences, tout en rééquilibrant l’alimentation en parallèle bien entendu.
Prenons l’exemple du magnésium, dont on connaît l’impact sur le stress, notamment, et le système nerveux en général. Un faible statut en magnésium joue un rôle dans le stress psychologique et les symptômes associés. Le stress augmente la perte de magnésium, provoquant une carence. La carence en magnésium augmente la sensibilité au stress. C’est un cercle vicieux. C’est alors indispensable de se suppléer en magnésium, on le comprend bien. Il existe différentes formes de magnésium. Une forme hautement disponible de magnésium, quand la carence est avérée, est plus efficace. L’apport nutritionnel (fruits oléagineux, céréales complètes, avocats…) sera un plus.
La chrononutrition
La chrononutrition consiste à manger en fonction des sécrétions enzymatiques et hormonales régies par nos rythmes biologiques. Même si la chrononutrition est souvent confondue avec un régime pour perdre du poids, Il s’agit avant tout d’optimiser le fonctionnement du corps. Évidemment manger ce qu’il faut au bon moment de la journée va contribuer à une perte de poids efficace (c’est à dire sans fatigue ni sensation de faim ni perte de masse musculaire).
Exemple du petit-déjeuner
Les graisses sont bien métabolisées le matin. Tout comme les protéines, nécessaires à l’élaboration des structures cellulaires. La sécrétion d’insuline le matin permet d’utiliser les glucides (sucres lents ou index glycémiques bas).
De fait, un petit-déjeuner efficace comprendra un aliment à index glycémique bas (vrai pain complet farine T110, galette de sarrasin…) + 1 aliment riche en protéines (fromage, skyr, poisson, tofu, purée d’amandes…) et un peu de gras (déjà contenu dans les amandes ou le fromage ou le saumon).

Ce petit déjeuner permet aussi de maintenir une glycémie stable. Ainsi on éviter les coups de barre dans la matinée. De plus, la ghréline, l’hormone qui augmente l’appétit, remonte moins vite avec un petit déjeuner protéiné.
Et pour finir, manger des protéines le matin boost la production de la dopamine, le messager chimique de l’attention et de la concentration (le starter dont on a besoin pour bien commencer la journée). Il faudra un bon ratio entre protéines et glucides.
Psychonutrition et aspects psychologiques (comportements et émotions)
Souvent, les consultations autour de la perte de poids ne sont pas qu’un problème d’équilibre alimentaire. Les aspects psychologiques y tiennent une grande place. En effet les régimes restrictifs ne fonctionnent pas sur le long terme. La frustration engendre souvent une compensation. Il s’en suit alors une alternance régime restrictif/frustration et phase de compensation et de prise de poids, générant alors mal être, manque de confiance, déception et rechute. Les régimes restrictifs à répétition sont souvent la cause même du problème et de la focalisation sur le poids et sur la nourriture. Parfois l’origine est plus profonde, plus ancienne, voire familiale.
Afin que la réforme alimentaire soit durable et que la nourriture reprenne sa juste place et ne soit plus une préoccupation permanente, nous allons travailler à changer le rapport à l’alimentation et les comportements associés, notamment :
- image corporelle et croyances limitantes
- lien entre émotions et alimentation
- phénomènes de compensation, de réconfort
- écoute de ses sensations alimentaires, notamment faim et satiété…
Bien entendu l’hypnose sera une aide précieuse pour travailler ces sujets. Par exemple tout en étant conscient et acteur du travail engagé, un état d’hypnose permet de ressentir la satiété, de reprogrammer la faim, de modifier les croyances limitantes. Rien de magique pour autant, l’échange et l’identification des fonctionnements limitants sont à la base de ce travail.
La psychonutrition s’adresse à tous, car elle permet avant tout d’améliorer sa santé et de retrouver une bonne vitalité grâce à une alimentation saine.