Migraines chez l’enfant : solutions naturelles

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J’ai lu le 20/01/2017 un article sur vidal.fr (la base de données des prescripteurs libéraux) sur la migraine chez les enfants indiquant qu’aucun médicament n’a fait ses preuves, citant à l’appui une nouvelle étude sur le sujet dont les conclusions aboutissent à l’usage d’autres options comme la relaxation contre les migraines.

Ma solution naturelle contre les migraines chez l’enfant

Pour ma part je recommande l’apprentissage de l’auto-hypnose (qui fonctionne très bien avec les enfants) pour faire baisser l’intensité des migraines, couplé avec l’usage d’huiles essentielles, en fonction de l’âge de l’enfant.

 

Voici un extrait de l’article (cliquez ici pour voir l’article complet)

Chez les enfants, les migraines ont des conséquences importantes sur le développement, la scolarité et la socialisation. Mais aucun médicament n’a pour le moment fait ses preuves pour empêcher la survenue des crises, d’où l’absence de recommandation officielle.

L’amitriptyline et le topiramate sont cependant utilisés en dehors des recommations aux USAdans cette indication. C’est pourquoi l’équipe de l’étude CHAMP a cherché à comparer leurs effets à celui d’un placebo sur le nombre de jours avec migraine.

Cet essai clinique randomisé en double aveugle, réalisé auprès de 328 enfants et adolescents de 8 à 17 ans et publié le 11 janvier 2017 dans le New England Journal of Medicine, montre une importance inhabituelle de l’effet placebo dans cette indication.

Par contre, les 2 médicaments ne font pas mieux que le placebo en termes d’efficacité, tout en entraînant davantage d’effets secondaires….

Dans un éditorial accompagnant la publication de cette étude dans le New England Journal of Medicine, le Pr Jeffrey Jackson (médecine interne, USA) estime que face à ces résultats, qui en confirment d’autres avec d’autres molécules, les soignants ont tout intérêt à miser sur l’effet placebo puissant dans cette indication et à cet âge.  

Il préconise donc, au diapason des recommandations françaises, d’utiliser “l’option la plus bénigne possible acceptable par les enfants et leurs parents”, en misant sur cet effet placebo et en attendant d’autres études : communication, écoute attentive, rétrocontrôle (biofeedback), relaxation, voire administration préventive d’un placebo ou d’une molécule faiblement toxique (paracétamol ou ibuprofène, à faibles doses et en préventif, sont cités, mais ne sont pas recommandés en France).